Pas de followers, pas de crédit ?

Les organismes de prêts recourent aux réseaux sociaux


Rien de nouveau dans le fait que les réseaux sociaux glanent des informations sur les utilisateurs et les vendent à des entreprises. L’idée derrière tout cela est de faire de la publicité ciblée. Là où l’utilisation des réseaux sociaux par les organismes de prêts diffère c’est dans sa finalité. En effet, les données issues de Facebook, Twitter et LinkedIn sont criblées au peigne fin afin d’étudier la solvabilité des demandeurs de prêts.

La vie sociale en ligne, indicateur de fiabilité

Des établissements américains tel que LendUp ou Neo se sont fait les spécialistes de l’étude des profils des potentiels emprunteurs : nombre d’amis, fréquence d’interaction, qualité et quantité des contacts. Qu’en déduisent-ils ? Votre sociabilité, votre stabilité ou encore votre rapidité à retrouver un emploi en cas de perte d’emploi ! Lendoo, société de prêts dans les pays en développement, va jusqu’à refuser les dossiers de candidats qui comptent un mauvais payeur parmi leur amis sur Facebook.


Une frontière dangereuse


La qualité du réseau n’est que la face visible de l’iceberg. Pour l’instant, les organismes de prêts n’utilisent qu’une partie de l’information disponible sur les réseaux sociaux. Cependant, l’âge, l’origine raciale, l’orientation sexuelle ou encore le lieu d’habitation,… sont autant de points qui risquent de nuire aux candidats au prêt. Où est la frontière, avec de la pure et simple discrimination ?
Que l’on adhère ou pas à ce genre de pratique, cet article rappelle à quel point l’e-réputation est cruciale. Savez-vous quelle image vous véhiculez sur les réseaux sociaux ? L’Agence Grenade-In web, spécialiste du webmarketing, vous accompagne dans la construction de l’e-réputation de votre marque. N’hésitez pas à nous contacter.

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